Pour résoudre la crise porcine en Europe La Coordination Européenne Via Campesina conteste les mesures de la Commission européenne
Selon le syndicat européen, l'Union européenne et la filière porcine doivent accepter de remettre en cause la politique de production de porcs actuelle. « La Commission annonce de prochaines années difficiles pour les éleveurs, car elle n’a guère de propositions».
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
|
« L’UE et la filière doivent accepter de remettre en cause la politique actuelle. »
« La Commission annonce de prochaines années difficiles pour les éleveurs, car elle n’a guère de propositions : aides pour des assurances revenu, soutien à la restructuration et à l’installation de nouveaux groupements de producteurs, fin de la tolérance zéro pour les importations d’Ogm. Les participants ont reconnu que cela n’allait pas régler le problème ».
« L’UE et la filière doivent accepter de remettre en cause la politique actuelle. »
« L’élevage industrialisé doit être placé devant ses responsabilités et payer les dégâts sociaux et environnementaux qu’il externalise actuellement auprès des contribuables . L’UE doit soutenir l’élevage porcin durable lié au sol et utilisant en priorité une alimentation locale et des races diversifiées. »
La Coordination Européenne Via Campesina « demande l’arrêt de la concentration de la production, le rétablissement du lien au sol. Elle demande une meilleure répartition de la valeur ajoutée ainsi qu’une transparence des marges tout au long de la filière. Au lieu d’assurances-revenu chères pour les contribuables et les éleveurs, il faut prendre le problème en amont et maitriser la production, en commençant par diminuer le poids des carcasses, de plus en plus lourdes au fil des années. Alors que le lobby de la pharmacie cherche à imposer la castration chimique, pourquoi l’UE n’exigerait-elle pas d’abattre les mâles non castrés à 90 kg ? »
Audit des producteurs en BretagneDans un communiqué, la confédération paysanne critique la démarche entreprise par la Chambre d’Agriculture de Bretagne concernant le dispositif d'accompagnement de cessation d'activité à destination des éleveurs mis en place par les Pouvoirs publics.« Quand les difficultés s'accentuent, les « partenaires » (des éleveurs) se comportent avant tout en créanciers, et dans ce processus la filière ne défend pas les éleveurs, mais ses propres intérêts : récupération d’un maximum de créances par la vente des élevages ou le passage en intégration et dans tous les cas, maintien du potentiel de production. Mais qui va défendre les intérêts de l'éleveur si celui-ci veut rester paysan contre l’avis du groupement ou de la banque? Qui va lui garantir que la solution proposée est la meilleure pour lui et sa famille ? », s’interroge la CP. « La Confédération paysanne ne peut souscrire à ce type de démarche teintée d’hypocrisie, d’autant plus que les producteurs ne sont pas responsables de la situation actuelle ». « Néanmoins, pour les producteurs souhaitant s'inscrire dans le dispositif d’audit, elle demande à ce qu’ils puissent être accompagnés par le syndicat de leur choix et/ou par une association, comme « Solidarité paysans » qui défend spécifiquement les intérêts de l'éleveur. La confédération paysanne pour sa part est prête dans ce domaine à prendre ses responsabilités. » |
Pour en savoir plus, cliquez sur : |
Pour accéder à l'ensembles nos offres :